Les attaques DDOS des Anonymous : comment ça marche ?

[Thãd]

Les attaques DDOS des anonymous : comment ça marche ?


Les Anonymous ont occupé les sites de leurs opposants cette nuit, et nous ne savons pas quand cela cessera. Mais comment fonctionne les "attaques" des Anonymous ? Tout d'abord, les Anonymous n'attaquent pas. Ils lancent des séries de requêtes très nombreuses et très rapides aux serveurs hébergeant les sites internet qu'ils souhaitent occuper. Pour cela ils utilisent un logiciel appelé L.O.I.C qu'il est très facile de se procurer sur internet.

Afin de garantir leur anonymats, les activistes utilisent des VPN (réseau privé virtuel) qui leur permet de cacher leurs adresses IP afin de ne pas être inquiété. Bien sûr, les internautes sont plus ou moins prudents et nous verrons à coup sur des arrestations demain après cette nuit d'occupation.

Comment les occupations de sites internet sont-elles coordonnées ? Sur les réseaux, par exemple twitter, mais plus sûrement sur certains salons de discussion (tchat). Si on voulait transposer ces actions virtuelles à des actions physiques, nous pourrions dire que les requêtes DDOS correspondent à des occupations non-violentes. La différence est qu'il s'agit d'une action globale et provenant de tous les pays...

--------------------------------------------------------------------------------

Suite à la fermeture de MegaUpload et l'incarcération de ses fondateurs, Anonymous a lancé une opération de protestation contre la censure. Le mouvement utilise le hashtag #opmegaupload et #oppayback sur le réseau social twitter. Devenu très rapidement "trending topics" (c'est-à-dire les hashtags les plus utilisés), ils ont été retirés manuellement par twitter.

Nous avons mesuré vers 1h30 grâce à Trends Maps, un site dont l'objet est la mesure de tendances sur twitter, le nombre de fois où un sujet est écrit et repris par les internautes.


Voici un trending topics toujours dans la liste


Voici un trending topics censuré: #OPmegaupload


Voici le second trending topic censuré : #OPpayback

Source Anthonin Moulart (Diaspora)